4 décembre 2010 : 800 contacts directs avec les clients qui nous ont fait un très bon accueil mais un vigile fort mécontent et une police bienveillante.
11 décembre : malgré le froid et les glissades nous avons distribué 500 tracts. Notons un accueil toujours très bon des clients avec des encouragements pour notre action, les gestes hostiles se comptent sur les doigts d’une main. Nous avons rencontré la direction du magasin qui se souvenait de notre courrier du printemps qu’il a fait suivre à sa direction nationale. Nous lui avons expliqué que notre action portait sur le produit "Sodaclub", nous lui avons remis un dossier comprenant :
La plaquette édité par l’AFPS44 sur l’histoire de la Palestine
+ copie courrier de la plateforme44
+ témoignage de militants qui ont rencontré des ouvriers palestiniens de sodaclub
+ carte de la situation de l’usine sodaclub en Palestine
+ enquête des militants du Trégor qui confirme l’étiquetage erroné du produit
+ copie du tract distribué à ses clients
Nous rappelons au directeur qu’il peut y avoir aussi étiquetage erroné sur d’autres produits agricoles ; il se retranche derrière sa centrale d’achat. Nous lui confirmons que notre combat n’est pas antisémite, mais que nous luttons contre la politique raciste d’un gouvernement israélien qui bafoue le droit international. Il s’inquiétait si nous allions aussi chez ses concurrents, il nous a rappelé que nous étions dans un site privé qu’il pouvait nous faire expulser ou porter plainte
La police présente à cette discussion à relevé mon identité comme responsable, et nous a demandé si nous appelions au boycott de tous les produits israéliens, nous lui avons précisé que nous demandions le boycott que des produits issu des territoires occupés et des colonies israéliennes construites en Palestine, leur question prouve qu’il sont bien au fait de ces actions de boycott
Une première réponse : un responsable du contrôle qualité n’a confirmé avoir étudié notre dossier et comprendre notre démarche. Leclerc ne voudrait pas être le seul sur la place à suspendre ses ventes, aussi ils attendront un avis de leur centrale d’achat nationale qui livre les produits sodaclub, dans ce sens elle leur envoie notre dossier, et suivront leur avis
Elle m’a confirmé qu’en septembre le produit a été suspendu 3 jours puis remis en rayon, elle ne connaissait pas les raisons de cette suspension
Point positif : nous sommes pris au sérieux avec notre dossier
samedi 18 décembre cette action difficile sur le verglas et sous la neige fondue, une dizaine de courageux, peu de client et moins bon accueil ( intéressant pour une étude sociologique de la région) La direction du magasin nous a demandé de ne pas perturber la clientèle, et fera remonter notre dossier à leur centrale d’achat. Nous avons aussi eu la visite, pour relevé d’identité du responsable, de la gendarmerie.
Soyons des pelles pour brasser la terre : il en sortira des fleurs au printemps
Osons la Solidarité avec la PALESTINE